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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 20:11
De nouveau une réunion de préparation de la conférence de Copenhague de la fin d'année.

Après les peuples indigènes il y a une dizaine de jours, cette fois ce sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre de la planète qui vont se réunir les 28 et 29 avril à Washington pour négocier. Plus précisémment, seront présent les 16 plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ainsi que l'Union Européenne.

Outre les USA, pays organisateurs, seront également présent la Chine et l'Inde, ces trois pays représentant à eux seuls plus de 40% des émissions mondiales de CO2, mais des objectifs au cours des négociations sensiblement différents, les deux derniers étant peu enclins à accepter de limiter leur développement économique au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, tandis que les USA semblent rejoindre le mouvement vers la limitation des émissions.

C'est là que j'aimerais être un chat caché sous la table des négociations afin de tout entendre !



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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 20:16
Depuis 2004, 3 associations écologistes (France Nature Environnement, Agir pour l'environnement, et le Réseau Action Climat France), décerne annuellement le Prix Tuvalu du dérèglement climatique, sorte d'anti médaille d'or de la lutte contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.

Tuvalu est un état polynésien de l'océan pacifique, chapelet d'îles dont l'altitude maximale est d'environ 5m. Ces îles se sont fait connaître en 2001 quand leur gouvernement a annoncé qu'elles devraient être évacuées à cause de la probable hausse du niveau des océans due au réchauffement climatique. Le gouvernement avait alors officiellement demandé pour les habitants le statut de "réfugiés climatiques". D'après des études, ces îles devraient disparaitre d'ici à 2050.

Le prix Tuvalu est un symbole destiné à attirer l'attention des médias sur la nécessité de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Depuis sa création en 2004, il a majoritairement été remis à des constructeurs automobiles pour les "récompenser" de leur mauvaise volonté dans la réduction de leurs émissions de CO2 notamment via la commercialisation de véhicules très polluants de type 4x4.

Depuis 2004, le prix a été remis à :

  •  2004 : Mercedes-Benz pour son G500 cabriolet
  •  2005 : Volkswagen pour son 4x4 Touareg
  •  2006 : Juan Manuel Barroso, président de la commission européenne et lui même heureux conducteur d'un 4x4, pour le lenteur de la commission à faire adopter des normes contraignantes et sévères aux constructeurs.
  •  2007 : le groupe PSA pour la commercialisation des premiers 4x4 français, le 4007 et le C-Crosser
  •  2008 : le groupe Renault pour la sortie de son 4x4 Koleos


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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 20:38
Cette semaine, du 20 au 24 avril, des représentants de peuples indigènes de 80 pays sont réunis à Anchorage en Alaska sous le parrainage des Nations Unies pour discuter des changements climatiques, en préparation de la grande conférence de Copenhague de la fin d'année. Cette rencontre d'Anchorage est organisée par la Conférence Inuit Circumpolaire (CIC), qui représente les Inuits des USA, du Canada, du Groenland et de Russie.

En effet d'après Patricia Cochran, présidente de la CIC, “Les peuples indigènes sont le moins responsables des problèmes planétaires résultants du changement climatique mais seront presque certainement ceux qui en subiront le plus les conséquences”. En effet la disparition partielle ou totale de la banquise arctique liée au réchauffement, qui sera sans doute nettement plus marqué autour du cercle polaire arctique que la moyenne mondiale, aura des conséquence dramatique sur la faune et la flore locale, et sur le cadre de vie en générale de ces populations.

Le but de ce sommet auquel participent également des ONG, outre le fait de rappeler à la communauté internationale la place de "victimes potentielles" du réchauffement des peuples indigènes (qui forment environ 6% de la population mondiale), est de placer ces derniers au coeur de projets de lutte contre les changements climatiques. Les conclusions du sommet feront l'objet de présentations lors de la conférence de Copenhague.


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 19:17
Il existe 6 gaz à effet de serre ou familles de gaz à effet de serre émis par l'homme qui contribuent principalement au réchauffement climatique, et dont les émissions sont régies par le protocole de Kyoto. Cependant, ces 6 gaz à effet de serre n'ont pas la même influence sur le climat.

Comme les différents gaz à effet de serre n'ont pas la même durée de vie dans l'atmosphère du fait de réactivités chimiques différentes (par exemple la durée de séjour du méthane est de 12 ans et celle de l'oxyde nitreux de 114 ans), et n'interagissent pas de la même manière avec les rayonnements, il faut disposer d'un étalon pour comparer leurs effets, on parle de Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) à 100 ans. Le PRG à 100 ans est un nombre qui caractérise l'effet sur le climat d'1 kg d'un gaz, sur une durée de 100 ans, et en prenant comme référence la valeur 1 pour le CO2. Les PRG à 100 ans des principaux gaz à effet de serre sont donnés dans le tableau suivant :


Ainsi sur une durée de 100 ans, l'émission d'une tonne de méthane CH4 aura le même effet que l'émission de 25 tonnes de CO2 (le PRG à 100 ans du méthane est 25 fois plus élevé que celui du CO2).


Du fait des activités humaines, les concentrations de gaz à effet de serre ont fortement augmenté entre la période pré-industrielle et la période actuelle, comme l'illustre la figure de droite pour le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux (l'augmentation de la concentration des gaz fluorés de synthèse n'est pas représentée... tout simplement parce qu'ils n'existaient pas dans l'atmosphère avant d'être émis par l'homme au cours de la seconde moitié du 20e siècle !).

(ppm = partie par million, c'est à dire une molécule pour 1 million de molécules. ppb = partie par milliard, c'est à dire une molécule pour un milliard de molécules)


Connaissant le pouvoir de réchauffement global de chacun de ces gaz à effet de serre, et connaissant leurs concentrations dans l'atmosphère, on peut déterminer exactement la part de chacun d'entre eux dans l'effet de serre d'origine humaine et donc dans le réchauffement climatique. Pour quantifier exactement cette part, on parle de Forçage Radiatif entre 1750 et aujourd'hui.
Le forçage radiatif représente la différence entre la chaleur renvoyée par le sol par l'effet de serre aujourd'hui (en tenant donc compte à la fois de l'effet de serre "naturel" et de celui dû à l'homme) et celle qui était renvoyée en 1750 (effet de serre naturel). Une valeur positive signifie que l'effet de serre est augmenté par rapport à 1750, une valeur négative qu'il est plus faible.

La figure ci-dessous représente le forçage radiatif entre 1750 et 2005 dû aux principaux gaz à effet de serre.


On peut lire par exemple sur cette figure que du fait des émissions humaines de CO2, due principalement à l'utilisation des combustibles fossiles, la chaleur renvoyée vers la terre par l'effet de serre a augmenté de 1,66 Watt par mètre carré entre 1750 et 2005. Le CO2 a donc contribué pour environ 63% à l'augmentation de l'effet de serre, le méthane CH4 pour 18%, les gaz fluorés de synthèse pour 13% et l'oxyde nitreux N2O pour 6%.

Il faut donc être conscient que même si lutter contre nos émissions de CO2 est nécessaire pour limiter l'impact du réchauffement climatique, il ne faut pas négliger les autres gaz à effet de serre. Ainsi en 2000, les émissions de méthane CH4 correspondaient à l'équivalent de 5,9 milliards de tonnes de CO2, soit à peu près l'équivalent des émissions de CO2 américaine et environ 12% du total mondial des émissions de gaz à effet de serre.


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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 08:35
Dans les médias et pour la plupart des gens, l'effet de serre, et donc le réchauffement climatique, est lié aux émissions de dioxyde de carbone ou CO2. Mais ce dernier n'est pas le seul gaz à effet de serre émis par l'homme, et n'est pas non plus le seul gaz concerné par le protocole de Kyoto.

La figure de droite montre la part de chacun des principaux gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère dans l'effet de serre "global" (rappelons que sans l'effet de serre, la terre serait une boule de glace inhabitable).

Au vu de cette étude, le CO2 ne contribue que pour un quart environ à l'effet de serre sur terre, le principal contributeur étant... la vapeur d'eau ! Si personne n'en parle et si aucun état ne s'engage contre les émissions de vapeur d'eau, c'est tout simplement que les émissions humaines sont complètement négligeables au regard des masses que représente l'évaporation naturelle. Cependant, l'augmentation de la température moyenne de la terre due au réchauffement climatique pourrait entraîner une hausse de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère (due à l'évaporation) ce qui pourrait avoir un effet boule de neige.

Si l'on s'intéresse maintenant aux gaz à effet de serre émis par l'homme, en excluant donc l'eau, H2O, et l'ozone, O3 (il ne serait pas vraiment dans notre intérêt de détruire la couche d'ozone !), les principaux gaz ou famille de gaz faisant l'objet du protocole de Kyoto sont au nombre de 6 :
  •  dioxyde de carbone CO2, principalement issu de l'utilisation des combustibles fossiles
  •  le méthane CH4, issu pour moitié de l'agriculture, pour un quart de la décomposition des déchets et pour un quart de "pertes" lors de l'extraction du pétrole, du gaz naturel ou du charbon
  •  l'oxyde nitreux N2O, lié en majeur partie à l'agriculture (engrais et stockage du fumier)
  •  les hydrofluorocarbures (HFC), gaz fluorés de synthèse utilisés dans la réfrigération, dans les aérosols ou certaines mousses d'extincteurs
  •  les perfluorocarbures (PFC), gaz fluorés liés principalement à l'industrie des semiconducteurs
  •  l'hexafluorure de soufre (SF6), gaz fluoré utilisé notamment dans l'industrie électrique ou l'industrie des semiconducteurs.
Les trois derniers de la liste (HFC, PFC et SF6) sont souvent regroupés sous le vocable de gaz fluorés de synthèse.

Ces différents gaz à effet de serre n'interagissent pas de la même manière avec les rayonnements solaires et les rayonnements issus de la terre. Du fait de réactivités chimiques différentes, ils n'ont pas non plus la même durée de vie dans l'atmosphère. Enfin, ils ne sont pas émis par l'homme dans les mêmes quantités. Leurs contributions respectives à l'effet de serre et au réchauffement climatique seront donc différentes.


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 11:30
Tout le monde (ou presque) sait que brûler des combustibles fossiles (gaz naturel, charbon ou pétrole/essence) entraîne des émissions d'un gaz à effet de serre, le CO2. Mais je suis un peu moins sûr que tout le monde sache exactement pourquoi.

L'essence, le charbon ou le gaz naturel sont constitués pour une part importante d'atomes de carbone.
  •  suivant sa "qualité", le charbon est constitué d'environ 90% de carbone
  •  le gaz naturel que nous consommons en France est principalement constitué de méthane, de formule chimique CH4 et contient environ 75% de carbone en masse.
  •  l'essence que nous utilisons pour alimenter les moteurs à explosion est un mélange d'hydrocarbures, et contient très majoritairement du carbone et de l'hydrogène.
Lorsque nous utilisons ces combustibles, il se produit une réaction chimique de combustion, c'est à dire une réaction entre l'oxygène de l'air et les molécules constituant le combustible.

Ainsi la combustion du méthane s'effectue suivant la réaction chimique :

                                    CH4  +  3 O2   →  CO2  +  2 H2O

(s'il n'y pas assez d'oxygène, la combustion est incomplète et entraîne la formation de monoxyde de carbone CO, mortel, au lieu de CO2, d'où la nécessité d'un bon entretien des chaudières à gaz)

La combustion d'une molécule de méthane entraîne donc l'émission d'une molécule de CO2.

Le même type de réaction chimique peut être écrit avec les autres combustibles fossiles, et dans des bonnes conditions de combustion, chaque atome de carbone présent dans le combustible brûlé conduit à l'émission d'une molécule de CO2.

Ainsi globalement, selon la nature du combustible fossile utilisé, chaque kilowatt produit par la combustion entraînera l'émission de 200g à 350g de CO2 (voir le pdf, source ADEME, les données sont données en masse de carbone et non de CO2, il faut donc les multiplier par 3,67).


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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 14:20
Après la chambre des représentants des Etats-Unis, c'est cette fois ci l'Agence américaine de protection de l'environnement (US EPA = United States Environmental Protection Agency) qui remet les USA dans le sens de la marche dans le cadre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et contre le réchauffement climatique.

Ce vendredi, dans un communiqué de presse, l'EPA prend position dans le débat américain concernant le réchauffement climatique en déclarant que

             greenhouse gases contribute to air pollution that may endanger public health or welfare

(les gaz à effet de serre contribuent à la pollution de l'air qui peut mettre en danger la santé ou le bien-être public)


Un net changement par rapport à l'administration Bush, et un encouragement pour Obama à intégrer plus fortement les USA dans l'effort international de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.

Hasard du calendrier, la revue Geophysical Research Letters va publier la semaine prochaine un article issu de travaux du Centre américain pour la recherche atmosphérique présentant une modélisation de l'effet d'une réduction de 70% des émissions de GES sur le climat à la fin du siècle (voir le communiqué de presse). Une telle réduction pourrait limiter à moins de 1° la hausse des températures d'ici à 2100, et réduire fortement les principaux impacts du changement climatique.

Pour qu'elle puisse être acceptable socialement et politiquement à l'échelle mondiale, cette baisse de 70% des émissions mondiales impliquerait de diviser par 10 les émissions des pays les plus développés.

Espérons que le frémissement d'évolution politique observé de l'autre côté de l'atlantique nous permettra d'aller dans ce sens.


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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 20:35
Je savais déjà que mes collègues sont dans l'ensemble plutôt amoureux de voitures que préoccupés d'environnement et d'écologie (ce qui est paradoxal si l'on pense que nous sommes une équipe à bosser sur un thème lié aux énergies propres). Mais j'ai vraiment cru que je rêvais ce midi : à la cantine au dessert, une collègue se plaint que sa prune n'est pas assez mure.

Tout en pensant :
             "étonnant qu'une prune ne soit pas mure début avril"

je lui fait remarquer sur le ton de la plaisanterie (j'ai déjà assez de mal avec l'ambiance au boulot sans en rajouter) :
             "c'est ça de manger des fruits qui ne sont pas de saison".

Et là elle me répond tout de go et sur un ton parfaitement sérieux :
             "elle est de saison puisqu'elle vient de l'hémisphère sud".

J'ai été tellement scotché que je n'ai pas quoi su répondre. Les gens ont du mal à comprendre que le fait qu'un fruit fasse des milliers de kilomètres en bateau juste pour pouvoir être mangé trois mois avant que ça en soit la saison a des conséquences irrémédiables sur la planète...


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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 21:24
Même s'il n'y a plus aujourd'hui le moindre doute sérieux quant à l'origine humaine du réchauffement climatique, on peut toujours entendre régulièrement des "personnalités" tenter de nier cet état de fait. C'est singulièrement le cas en France avec un groupe rassemblé autour de Claude Allègre, celui-ci n'hésitant pas à truquer des observations pour les faire aller dans son sens, comme cela a été très bien démontré (voir sur le blog de Sylvestre Huet, journaliste scientifique à libération : Claude allègre et Vincent Courtillot sévèrement critiqués dans La Recherche et L'organisation météorologique mondiale dément Claude Allègre).


Si le lien entre réchauffement climatique et émissions de gaz à effet de serre est aujourd'hui une quasi-certitude, c'est que tant les observations que les modèles viennent conforter cette hypothèse.

  •  Observations liant la température moyenne de la terre et les concentrations de gaz à effet de serre :

En étudiant des carottes de glace prélevées au coeur de l'antarctique, il est possible de remonter à l'histoire climatique de la terre. Les bulles d'air piégées dans la glace permettent à la fois de connaître la concentration des différents gaz présents dans l'atmosphère au moment de leur formation (et donc par exemple celle de CO2), et de connaître la température à cette époque. En effet, le rapport des concentrations des isotopes 16 et 18 de l'oxygène est directement lié à la température des océans. On peut ainsi connaître avec précision la température et la concentration des gaz à effet de serre sur plusieurs centaines de milliers d'années. Comme le montre la courbe de droite, issue des travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), il existe une corrélation évidente entre la concentration du CO2 dans l'atmosphère et la température moyenne du globe.

  •  Modèles climatiques

La figure ci-dessous, issue des travaux du GIEC, présente deux modèles d'évolution de la température moyenne du globe au cours du vingtième siècle (pour les terres-émergées, les océans ou les deux), l'un des deux modèles ne tenant compte que des causes naturelles influençant le climat (on peut penser par exemple aux éruptions volcaniques, aux cycles solaires, ...) et l'autre tenant compte de ces facteurs naturels ET des activités humaines (émissions de gaz à effet de serre). Les deux modèles sont confrontés aux températures effectivement mesurées au cours du siècle.



Très clairement, seule la prise en compte à la fois des facteurs naturels et anthropiques permet de simuler de manière satisfaisante l'évolution récente des températures, ce que les seuls facteurs naturels ne permettent pas du tout.

Au vu de ces données, qui font maintenant consensus dans la communauté scientifique, il paraît assez clair que les groupes cherchant à nier les causes humaines du réchauffement climatique le font pour des raisons politiques.


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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 20:46
A partir de 2013, les aéroports européens vont changer leurs procédures d'atterrissage. Les avions pourront descendre sans palier depuis leur attitude de croisière, ce qui devrait permettre d'économiser un peu moins de 500 kg de CO2 par atterrissage. Rapporté au nombre de vol par an pour tous ces aéroports, les compagnies aériennes estiment que les émissions évitées seront de l'ordre de 500 000 tonnes de CO2 par an. En espérant évidemment ensuite que les autres aéroports mondiaux suivront.

Pour donner un ordre d'idées, 500 000 tonnes de CO2, cela correspond à peu près aux émissions de CO2 d'une ville française de 80 000 habitants. Une goutte d'eau à l'échelle de la lutte contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, mais une goutte d'eau toujours bonne à prendre.

Rappelons que le transport aérien ne représente "que" 4% environ des émissions mondiales de CO2 (mais les traînées de condensation laissées par les avions contiennent également des oxydes d'azote NOx et des vapeurs d'eau qui sont loin d'être anodins), mais ces émissions sont en très forte augmentation. Par ailleurs, les compagnies aériennes ne sont qu'un petit contributeur à la lutte contre le réchauffement climatique, le kérosène n'étant pas taxé. Il faudra sans doute que les états acceptent d'en passer par une taxation importante au moins des vols intérieurs afin d'inciter fortement les voyageurs à préférer les transports ferroviaires.


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