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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 09:32

ça y est, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité (et la première fois depuis des millions d'années), la concentration de CO2 dans l'atmosphère a dépassé les 400 ppm (0,04%)... Certes, ce n'est pas 400 ppm en moyenne sur l'année puisqu'il y a des fluctuations saisonnières, mais ça n'en reste pas moins un chiffre symbolique qui fait mal, d'autant que la baisse des émissions n'est toujours pas à l'ordre du jour...

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 07:31

Juste un chiffre brut : en 2012, la puissance installée aux USA en terme de production d'électricité d'origine éolienne a été de 13.2 GW, soit... une augmentation en un an de plus de 25% de la puissance totale installée, qui se monte maintenant à 60 GW, soit 6% de la puissance totale toutes filières confondues. Comme quoi les USA, ce ne sont pas que du charbon et du gaz de schiste !

 

mise à jour : au vu des premiers chiffres 2013, sauf retournement improbable l'augmentation devrait se poursuivre en 2013.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 16:59

 

« Bonne » (?) nouvelle en provenance des USA. Barack Obama a signé récemment un décret, annoncé il y a maintenant plus d'un an, concernant de nouvelles normes pour la consommation des véhicules automobiles aux USA. C'est une bonne nouvelle parce que les États-Unis ont longtemps été réticents à fixer des objectifs contraignants à leurs constructeurs, ce qui se traduit par une consommation moyenne de carburants de 8,3 litres / 100 km environ (qui correspondent à 12 km parcourus par litre de carburant, chiffres 2011, voire figure), et situe les USA très loin derrière l'Europe (19 km par litre) ou le Japon (20 km par litre), mais également derrière la Chine et la Corée du Sud.

 

objectifs consommation automobiles

 

Cependant, et d'où le point d'interrogation, les objectifs fixés pour 2025 à environ 21 km par litre, ne sont par particulièrement ambitieux (il ne s'agit après tout que de faire à peine mieux dans 13 ans que ce que font déjà l'Europe et le Japon aujourd'hui), et placeront toujours les USA en queue de classement. A titre de comparaison, la Chine s'est par exemple fixée les mêmes objectifs pour 2020, date à laquelle l'efficacité des véhicules sur les marchés européen et japonais devrait atteindre 26 et 24 km par litre de carburant. En terme d'émissions de CO2, cet objectif correspond à environ 107g par km, soit plus de 10 g de plus que les objectifs européens fixés à 95g de CO2 par km … en 2020.

Comme souvent aux USA, l'espoir devrait venir de certains états « précurseurs », comme par exemple la Californie, qui s'est déjà fixé des objectifs nettement plus contraignants depuis 2006, avec pour objectif une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 80% d'ici à 2050...

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 23:11

Et parce qu'une photo parle plus qu'un long discours :

 

deforestation Bresil

 

Il y a encore quelques années, la totalité de la photo aurait été occupée par de la forêt... Et même si elle date de 2008, elle est à l'image de ce qui se passe aujourd'hui.

 

L'institut brésilien de recherche spatiale a publié la semaine dernière des photos satellites qui mettent en évidence la disparition de 593 km² de forêt primaire amazonienne sur les mois de mars et avril. Soit près de 6 fois plus que ce qui avait été observé sur la même période en 2010 (103 km²), et 6 fois la surface de Paris. La plus grande partie de ces destructions ont eu lieu dans l'état du Mato Grosso, connu pour ses gigantesques exploitations de soja (le Brésil est le plus gros exportateur mondial de tourteaux de soja, utilisé dans l'alimentation bovine).

 

Lorsque l'on sait que la majeure partie des actions promises par l'état brésilien pour diminuer ne pas augmenter ses émissions de gaz à effet de serre dans les années qui arrivent (voir ici les objectifs chiffrés) sont liés à la lutte contre la déforestation, il y a de quoi devenir pessimiste. Mais on peut aussi souligner que comme dans le cas des émissions chinoises dues à ses exportations industrielles, ce sont les consommateurs occidentaux de viande brésilienne ou de viande nourrie aux tourteaux de soja qui sont en réalité à l'origine de ce cette augmentation de la déforestation... Think global act local, comme le prônent les altermondialistes...

 

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:51

logo DOEou comment la lutte de la majorité républicaine à la chambre des représentants contre le président des USA est en passe de donner un sérieux coup de frein à la recherche dans le domaine des énergies renouvelables...

 

Le contexte :

 

Lors des dernières élections de mi-mandat, Barack Obama a perdu sa majorité à la chambre des représentants. Son budget doit donc être maintenant négocié avec la majorité républicaine. Lors du premier passage au vote, la proposition de budget fédéral pour l'année a été rejetée. Les services fédéraux fonctionnent donc pour l'instant avec une loi de finance temporaire, qui dure jusqu'à ces jours ci, avec nécessité de négocier le budget pour la suite de l'année, et donc une lutte pied à pied entre le gouvernement et la majorité républicaine.

Le 21 février dernier, celle-ci a fait voter avec succès une proposition de loi réduisant les dépenses de 61 milliards de dollars. On aurait pu penser que seuls les projets "emblématiques" de la présidence démocrate seraient touchés (couverture santé, fin des baisses d'impôts, ...). En réalité, d'autres secteurs un peu moins médiatiques ont été les premières victimes.

 

Le DOE est une agence fédérale, disposant d'un budget de plus de 20 milliards de dollars, donc l'un des principaux rôles principale est de "coordonner la transition des USA vers les énergies propres", tant sur le plan industriel que sur celui de la recherche. Cette agence est divisée en plusieurs bureaux, dont celui des sciences, qui possède un budget annuel de prêt de 5 milliards de dollars. A titre de comparaison pour la France, le budget du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) est d'un peu plus de trois milliards d'euros. Le bureau des sciences du DOE financent 10 laboratoires en propre, ainsi que des projets de recherche dans la plupart des universités américaines, et figure donc parmi les acteurs de tout premier plan de la recherche mondiale dans le domaine des énergies renouvelables.

 

Le résultat :

 

La majorité républicaine ne se cache pas d'être farouchement opposée à toute contrainte de l'économie américaine visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Les négociations budgétaires lui ont donc donné une occasion idéale de mettre un frein à la bonne volonté de Barack Obama dans ce domaine. En effet sur les 61 milliards de dollars de coupe budgétaires, 900 millions seront pris sur le budget du Bureau des Sciences du DOE, soit une baisse de son budget de ... 18% ! Evidemment avec une telle baisse, ce sont tous les projets de recherche financés qui risquent d'être impactés, avec un ralentissement à prévoir des développements technologiques.

 

A l'heure actuelle cette proposition de loi doit encore passer devant les sénateurs, ou la lutte va se poursuivre. Cette coupe budgétaire n'est donc pas encore définitive. Mais il s'agit sans doute d'un symbole fort de ce que va être la politique de la majorité républicaine sur les deux ans à venir.

 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 07:30

Renault magnum ndJeux de mot un peu nul pour revenir sur l'annonce de la parution d'un nouveau décret la semaine dernière, peu commentée dans les médias (ou du moins pas à la radio), qui autorise le passage à 44 tonnes max pour le transport de marchandises par la route dans le secteur alimentaire, mesure qui sera généralisée à tous les secteurs à partir de 2012.

 

L'argument justifiant cette augmentation, qui ouvre le chemin vers le passage prévu puis repoussé aux méga-camions de 60 tonnes, est une baisse supposée des émissions de gaz à effet de serre (en l'occurence ici de CO2), du fait d'une suposée diminution du nombre de camions sur les routes. En effet, 44 camions de 40 tonnes émettent plus de CO2 que 40 camions de 44 tonnes pour la même quantité de marchandises transportées. Mais c'est là que se situe le raccourci un peu trop rapide dans l'argumentaire. En effet, moins de camions, c'est surtout une baisse du prix du transport des marchandises par la route, ce qui renforce la compétitivité du secteur routier au détriment du transport fluvial (les fameuses "autoroutes fluviales" promises par le Grenelle de l'environnement) ou du transport ferroviaire.

 

L'effet de cette hausse de la compétitivité a d'ailleurs été mis en évidence par l'Observatoire Energie-Environnement-Transport (créé suite au grenelle principalement sur demande du MEDEF). Saisi par le gouvernement pour déterminer l'impact de la mise en place de camions de 60 tonnes en lieu et place des 40 tonnes actuelles, celui-ci a en effet montré que cet impact serait au mieux nul sur les émissions de gaz à effet de serre globales, et plus probablement négatif avec une légère hausse des émissions totales de la France. (ce rapport n'a toutefois pas été rendu public et seules des fuites de certains membres de l'observatoire permettent de se faire une idée de sa teneur).

 

Téléscopage des l'actualité, en ce moment et depuis quelques mois, les élus et syndicats de cheminots de Rouen se battent pour la défense du centre de fret ferroviaire de Sotteville-les-Rouen. Rouen étant le premier port céréaliser européen, avec un traffic de l'ordre de 7 millions de tonnes de céréales par an, la ville aurait dû être en première ligne tant sur le plan des autoroutes fluviales (avec la Seine) que du fret ferroviaire. Mais il semblerait que le secteur du transport routier soit plus stratégique pour le développement de la France...

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 17:29

2009 Dodge Ram SLT Big Horn Quad CabTéléscopage d'annonces ces derniers jours concernant le transport routier, toutes dans un sens plutôt positif pour une fois.

 

Première à tirer, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a annoncé fin octobre vouloir renforcer la législation limitant la consommation de carburant et les émissions autorisées de CO2 pour les camions, pick-up et vans (voir le texte de l'annonce). L'objectif est d'éviter l'émission de 250 millions de tonnes d'eq-CO2 (et d'économiser 500 millions de barrils de pétrole) sur la durée de vie totale des véhicules produits durant les 5 premières années du programme.

Dans le détail, la réduction des seuils d'émission serait progressive. Débutant en 2014, elle devrait atteindre en 2018 20% pour les camions, 10 % pour les vans ou pick-up essence et 15 % pour les diesel (avec 2% de majoration pour la climatisation). D'après l'EPA, les utilisateurs finaux de ces véhicules devraient pouvoir économiser de l'ordre de 41 milliards de dollars sur la même période du fait de la plus faible consommation de carburant.

 

Début novembre, l'association européenne Transport & Environnement a publié son rapport annuel au sujet des émissions moyenne de CO2 des véhicules vendus en Europe. D'après ce rapport, le niveau moyen des émissions des voitures vendues en 2009 a baissé de 5,1 % par rapport à 2008 pour s'établir à 145,7 grammes de CO2 par kilomètre (rappelons que l'objectif fixé par la commission européenne est d'atteindre 130g/km en 2015). La moitié à peu près de cette baisse serait imputable à la crise, avec des acheteurs qui se reportent sur des véhicules plus petits, l'autre moitié étant quant à elle directement liée à des progrès techniques.

 

C'est dans ce contexte de baisse des émissions moyennes de véhicules vendus en Europe (et en France) que les parlementaires français doivent intégrer dans la loi de finance 2011 un durcissement des règles du bonus-malus appliqué au véhicules neufs. Le seuil maximal d'émissions pour bénéficier d'un bonus devrait être réduit de 5g/km, le seuil maximal pour ne pas payer de malus devrait être réduit de 10g/km.

 

 

Difficile de dire quelle sera réellement la baisse des émissions de gaz à effet de serre résultant de ces différents points, mais pour une fois les nouvelles vont plutôt dans le bon sens.

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 21:48

Un peu plus d'un mois que je n'avais rien publié, perte de motivation en bonne partie due à la fatigue du boulot. Je vais essayer de m'y remettre progressivement, pas mal d'idées d'articles dans les cartons, reste à trouver le temps de les écrire. Pas un vrai article aujourd'hui pour la reprise, juste quelques news entendues ça et là.

 

Même si je n'ai jamais vraiment cru au Grenelle de l'environnement ("les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent") et même si son détricotage ne date pas d'aujourd'hui, les derniers projets du gouvernement finissent d'achever ce qui n'était bel et bien qu'une opération de communication.

 

-     L'une des mesures phare du projet était la mise en place du bonus-malus écologique, qui au départ devait concerner toute une gamme de produit et a fini par ne toucher que les voitures avec un effet incitatif assez réduit du fait de la barre relativement élevée choisie pour le point neutre (au-dessus duquel le malus commence, et en dessous duquel c'est le bonus qui s'applique). Néanmoins, la mesure semble avoir eu un effet assez nette (à moins que ce ne soit l'effet de la hausse des prix des carburants), puisque la structure des ventes de voitures en France a évolué au profit des citadines, peu gourmandes en carburant et qui rentrent donc dans la case "bonus". Ce qui était déjà le cas en 2009.

Du coup, le système qui devait être équilibré dans les projets initiaux du gouvernement (le malus devant financer le bonus), se révèle finalement fortement déficitaire pour la troisième année de suite (370 millions d'euros de trou de prévu pour cette année). Quelque part cette une bonne nouvelle, puisqu'on peut notamment constater une baisse des ventes des 4x4, crossover et sportives, fortement émettrices de CO2. Mais du coup des voix commencent à s'élever dans la majorité pour revoir à la baisse les incitations à l'achat de voitures propres (enfin, disons plutôt moins sales) de manière à économiser un peu en ces temps de rabotage de niches fiscales.

 

-     Les prix de rachat par EDF de l'électricité photovoltaïque (manière de subventionner le secteur), ont déjà été nettement réduits il y a peu. Toujours dans l'optique "rabotons les niches fiscales", le gouvernement avait prévu diviser par deux (!!) le crédit d'impôt pour l'installation de panneaux solaires photovoltaïques (de 50% du prix du matériel à 25%) à partir de 2011. Finalement, ce coup de rabot pourrait avoir lieu selon la rumeur... dès la dernière semaine de septembre ! Alors que l'on nous serine régulièrement que les emplois verts sont les emplois de demain, ne gouvernement voudrait tuer la filière qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Nul ne doute que le secteur ait un sérieux besoin de régulation, et notamment d'une surveillance accrue des compétences des installateurs. Mais il semble finalement que l'on pourra se passer de cette surveillance, remplacée par des faillites ! à l'heure où j'écris ceci, on reste sans nouvelle de Jean-Louis Borloo...

 

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 08:04

Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaine étaient déjà peu ambitieux. Mais ils viennent en plus de subir un sérieux coup : la majorité démocrate au Sénat américain vient de repousser le vote du "plan climat", faute d'un nombre de voix suffisant pour contrebalancer la minorité de blocage des républicains. Du coup ils se sont contenté hier d'un projet bis, qui ne concerne quasiment que le forage pétrolier (suite à la marée noire dans le golf du Mexique) ainsi qu'un plan de développement du gaz naturel pour diminuer leur dépendance au pétrole. Si le plan climat originel n'est pas officiellement enterré, il semble tout de même sérieusement compromis avec les élections de mi-mandat qui se profilent...

 

 

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 20:16

L'U.S. Energy Information Administration (organisme indépendant émaricain publiant des statistiques dans le domaine de l'énergie) a publié il y a quelques semaines ses statistiques quant aux émissions de CO2 américaines liées au domaine de l'énergie (l'énergie prise ici au sens large, incluant par exemple les transports). Ces émissions représentent grosso modo 80% des émissions totales de gaz à effet de serre de ce pays. Et la nouvelle est plutôt bonne : pour la deuxième année consécutive, ces émissions sont en baisse, ce qui rompt avec la tendance de long terme des dernières décénies. La baisse en 2009 par rapport à 2008 est même relativement importante, avec -7% sur un an. (voir figure)

 

evolution emissions CO2 energie US

 

Après avoir atteint un plafond à 6 milliards de tonnes de CO2 en 2007, les émissions américaines sont ainsi redescendues à 5,4 milliards de tonnes environ, soit leur niveau du milieu des années 1990. (rappelons toutefois encore que les émissions liées au secteur de l'énergie ne représentent "que" 80% des émissions totales. Les 20% restant, constitués principalement des émissions de méthane et de NO2 sont quant à elles en hausse modérée, principalement du fait du secteur agricole).

 

Evidemment, la première réaction est de se dire "tant mieux si les émissions de CO2 baissent, mais c'est une baisse liée à la crise et elles repartiront de plus belle avec la reprise économique". C'est là que se situe principalement la bonne nouvelle. Certes, la crise économique a contribué à cette baisse des émissions de CO2. Mais pour un tiers seulement de cette baisse ! En réalité trois facteurs y ont contribué à peu près à égalité (voir figure) :

 

  • la récession économique : la baisse du PIB implique effectivement une diminution de la production industrielle, mais également de la dépense des ménages et donc du transport de marchandise. Entre 2008 et 2009, le PIB américain par habitant s'est contracté d'un peu plus de 3%. En tenant compte de l'augmentation de la population, on arrive dont à une contribution à la baisse des émissions de CO2 d'environ 3%.
  • une baisse de l'intensité énergétique de l'économie américaine, c'est à dire de la quantité d'énergie nécessaire à la production d'une quantité de richesse donnée.
  • parallèlement à la baisse de l'intensité énergétique de l'économie américaine, il y a également eu une diminution de l'intensité carbone de la production d'énergie, c'est à dire une baisse de la quantité de gaz à effet de serre émise pour produire une quantité d'énergie donnée. Cette amélioration a été apportée principalement par le secteur industriel et par celui de la production d'énergie. Pour ce dernier, l'origine de l'amélioration se situe dans un "verdissement" du mix énergétique, avec une baisse de la production par centrales à charbon (particulièrement émettrices) au profit à parts égales du gaz naturel (un peu moins émetteur), du nucléaire et de l'éolien. Dans le secteur industriel, l'évolution est la même avec moins de charbon pour plus de gaz naturel et de renouvelables.

causes baisses emissions co2 USA 2009

 

A l'heure actuelle, il est encore trop tôt pour savoir si cette tendance va se poursuivre à long terme. Cela dépendra surtout de la structure de la reprise économique. Si celle-ci se fait principalement dans le domaine des industries lourdes, fortes consommatrices de charbon et qui ont été le plus impactées par la crise, il risque d'y avoir un rebond marqué des émissions. Si elle est liée plutôt au secteur des services, cette tendance pourrait se poursuivre. A l'heure où j'écris cet articlen l'EIA prévoit plutôt un rebond des émissions de l'ordre de 3.2% en 2010 par rapport à 2009.

 

 

articles liées

 

projections 2010 de l'EIA : vers une forte hausse des émissions de CO2

objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre

 

 

 

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