20 avril 2009
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Dans les médias et pour la plupart des gens, l'effet de serre, et donc le réchauffement climatique, est lié aux émissions de dioxyde de carbone ou CO2. Mais ce dernier n'est pas le seul gaz à effet de serre émis par l'homme, et n'est pas non plus le seul gaz concerné par le protocole de Kyoto.
La figure de droite montre la part de chacun des principaux gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère dans l'effet de serre "global" (rappelons que sans l'effet de serre, la terre serait une boule de glace inhabitable).
Au vu de cette étude, le CO2 ne contribue que pour un quart environ à l'effet de serre sur terre, le principal contributeur étant... la vapeur d'eau ! Si personne n'en parle et si aucun état ne s'engage contre les émissions de vapeur d'eau, c'est tout simplement que les émissions humaines sont complètement négligeables au regard des masses que représente l'évaporation naturelle. Cependant, l'augmentation de la température moyenne de la terre due au réchauffement climatique pourrait entraîner une hausse de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère (due à l'évaporation) ce qui pourrait avoir un effet boule de neige.
Si l'on s'intéresse maintenant aux gaz à effet de serre émis par l'homme, en excluant donc l'eau, H2O, et l'ozone, O3 (il ne serait pas vraiment dans notre intérêt de détruire la couche d'ozone !), les principaux gaz ou famille de gaz faisant l'objet du protocole de Kyoto sont au nombre de 6 :
Ces différents gaz à effet de serre n'interagissent pas de la même manière avec les rayonnements solaires et les rayonnements issus de la terre. Du fait de réactivités chimiques différentes, ils n'ont pas non plus la même durée de vie dans l'atmosphère. Enfin, ils ne sont pas émis par l'homme dans les mêmes quantités. Leurs contributions respectives à l'effet de serre et au réchauffement climatique seront donc différentes.
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La figure de droite montre la part de chacun des principaux gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère dans l'effet de serre "global" (rappelons que sans l'effet de serre, la terre serait une boule de glace inhabitable).
Au vu de cette étude, le CO2 ne contribue que pour un quart environ à l'effet de serre sur terre, le principal contributeur étant... la vapeur d'eau ! Si personne n'en parle et si aucun état ne s'engage contre les émissions de vapeur d'eau, c'est tout simplement que les émissions humaines sont complètement négligeables au regard des masses que représente l'évaporation naturelle. Cependant, l'augmentation de la température moyenne de la terre due au réchauffement climatique pourrait entraîner une hausse de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère (due à l'évaporation) ce qui pourrait avoir un effet boule de neige.
Si l'on s'intéresse maintenant aux gaz à effet de serre émis par l'homme, en excluant donc l'eau, H2O, et l'ozone, O3 (il ne serait pas vraiment dans notre intérêt de détruire la couche d'ozone !), les principaux gaz ou famille de gaz faisant l'objet du protocole de Kyoto sont au nombre de 6 :
- dioxyde de carbone CO2, principalement issu de l'utilisation des combustibles fossiles
- le méthane CH4, issu pour moitié de l'agriculture, pour un quart de la décomposition des déchets et pour un quart de "pertes" lors de l'extraction du pétrole, du gaz naturel ou du charbon
- l'oxyde nitreux N2O, lié en majeur partie à l'agriculture (engrais et stockage du fumier)
- les hydrofluorocarbures (HFC), gaz fluorés de synthèse utilisés dans la réfrigération, dans les aérosols ou certaines mousses d'extincteurs
- les perfluorocarbures (PFC), gaz fluorés liés principalement à l'industrie des semiconducteurs
- l'hexafluorure de soufre (SF6), gaz fluoré utilisé notamment dans l'industrie électrique ou l'industrie des semiconducteurs.
Ces différents gaz à effet de serre n'interagissent pas de la même manière avec les rayonnements solaires et les rayonnements issus de la terre. Du fait de réactivités chimiques différentes, ils n'ont pas non plus la même durée de vie dans l'atmosphère. Enfin, ils ne sont pas émis par l'homme dans les mêmes quantités. Leurs contributions respectives à l'effet de serre et au réchauffement climatique seront donc différentes.
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